Oli Epp

Hors d'oeuvres, 2025

Semiose éditions

56 pages, 18 illustrations couleur, couverture rigide
27,3 x 21 cm

24,00 €
56 pages, 18 illustrations couleur, couverture rigide
27,3 x 21 cm
Hors d'oeuvres - Oli Epp
Hors d'oeuvres - Oli Epp
Hors d'oeuvres - Oli Epp
Hors d'oeuvres - Oli Epp
Hors d'oeuvres - Oli Epp
Hors d'oeuvres - Oli Epp

Au travers des douze tableaux constituant la première exposition d'Oli Epp en Asie - et la première d'un artiste contemporain international au NTNU de Taipei (Taïwan) - une satire sociale d'une rare profondeur se découvre derrière une peinture très lisse et d'une apparente simplicité graphique. « Que peut désormais le peintre? Il ne fixe plus les vertiges, les abîmes métaphysiques; il établit visiblement les contradictions pour qu'on prenne simplement le temps de les apercevoir. En ce sens, Oli Epp trouve sa place dans une longue lignée, celle des artistes poursuivant depuis la Renaissance une lecture du réel. Ce qui signifie, plus précisément au XXIe siècle, de reprendre ce travail en tenant compte du flux insomniaque d'images parallèles circulant par les moyens techniques du numérique. [...] L'artiste propose une image nous garantissant une morsure légère de notre sensibilité et qui nous regarde de plusieurs points de vue inconciliables, entamant ainsi notre confiance perceptive de spectateur. » (Jérôme Duwa)

Né à Londres en 1994, Oli Epp vit et travaille à Londres. Ses peintures sont autobiographiques, parfois sur le ton de la confession, de l'irrévérence et maniant fréquemment le sens tragi-comique. Oli Epp se concentre sur des situations qu'il a observées, en public et en privé, qui passent souvent inaperçu, en un éclair. Il vise à révéler la comédie ridicule de certains rituels et comportements collectifs, en se réduisant à l'essence d'une situation et en créant des silhouettes humaines simplifiées, qui se prêtent à une sorte de parodie du monde réel, à la façon des bande-dessinées. Ces avatars ont des têtes sur-dimensionnées, hermétiquement closes par l'absence de toute caractéristique faciale, au point de devenir un reflet exagéré de l'interaction humaine à l'âge du post-digital - ces figures sont bêtement isolées, mais parées d'écouteurs, de vêtements de marque et d'objets importants pour la consommation et la communication.
Oli Epp utilise le langage visuel des marques et oscille entre le graphisme et les surfaces peintes pour créer une confusion optique, faisant écho à la manière dont nos vies réelles et digitales fusionnent.

Diplômé de la City & Guilds of London Art School en 2017, Oli Epp a bénéficié de nombreux prix et résidences. En 2018, Semiose lui consacre sa première exposition personnelle en galerie.